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Lecture : "My sister, the serial killer", d'Oyinkan Braithwaite

Avec une photo du livre. 🙂

Couverture super méga belle, titre plus qu’intrigant et troublant, je me suis laissée séduire sans hésiter par le roman « My sister, the serial killer », d’Oyainkan Braithwaite.

J’ai un peu essayé de me projeter dans cette relation de dépendance et destructrice entre sœurs. Car c’est de ce qu’il s’agit dans ce roman. J’ai imaginé ma grande sœur dans le rôle de Korede, entrain de nettoyer derrière moi et de me conseiller parce que j’aurais tué un de mes petits amis. Elle m’aurait giflé d’abord, puis elle m’aurait sûrement dénoncée au commissariat de police le plus proche… Rires.

L’histoire de « My sister, the serial killer »

Couverture de My sister, the serial killer

Roman psychologique, troublant et acclamé par la critique. Il est étonnamment bien écrit, et le récit pénètre notre cerveau. On a l’impression de se tenir tout près des deux sœurs pendant toute la lecture. Il se lit très vite, même si moi, j’ai un peu traîné.

Les chapitres très courts vous donnent envie de savoir la suite, c’est palpitant.

Korede et Ayoola sont deux sœurs. La première est l’aînée et c’est une infirmière. La plus jeune est créatrice de vêtements. Elles sont énormément différentes, mais plus on lit le livre, plus on réalise qu’elles sont beaucoup plus proche qu’on ne pourrait le comprendre.

Physiquement, c’est le jour et la nuit. Korede est une femme sans plus, avec un physique pas vraiment extraordinaire. Ayoola, au contraire est super féminine, avec des formes et un teint plus clair. Ce qui fait que forcément, les hommes sont beaucoup plus attirées par elle.

L’histoire a deux scènes de fond principales : l’hôpital et la maison familiale.

C’est Korede qui nous conte le récit, on a son point de vue. On apprend ainsi que sa sœur est une meurtrière qui finit toujours par assassiner ses petits amis. Korede ne croit pas en la thèse de l’accident. Mais à chaque foi, elle rapplique pour aider sa sœur et aide à nettoyer tout le sang. Tout est parfait jusque là (enfin, si tuer des gens peut être parfait).

Mais, tout se complique quand l’homme dont elle est amoureuse se rapproche dangereusement d’Ayoola. Elle craint alors pour la vie de l’homme qu’elle aime, mais qu’il lui échappe entre les mains.

Mon avis

Déjà, je commence par dire que c’est un très bon livre, intelligent et bien construit. Je ne l’ai pas énormément aimé, mais je suis très loin de l’avoir détesté. Est-ce que vous voyez ?

Je m’explique. Au fil des pages, on comprend un peu plus l’histoire des deux sœurs, comment tout a commencé. Mais pour moi, il y a quelques zones d’ombres. Il n’y a pas vraiment de détails sur l’origine des pulsions meurtrières d’Ayoola, et on est vraiment laissé dans le flou quant à la fin de l’histoire. Je n’en dis pas plus.

Parlant de ce que j’ai aimé, il y a le ton du roman qui est super drôle et sarcastique. J’ai aussi aimé le portrait psychologique de Korede, elle nous parle et elle se parle à elle-même.

Le roman est troublant, on pense savoir une chose et au final, on ne sait plus. On ne sait pas qui tient les rennes, à quel point les deux sœurs sont dépendantes l’une de l’autre et au final, on se demande qui manipule qui.

Bref, une belle lecture en perspective.

Note : 7,5/10

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Auteur·e

stellabazar

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