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Des pleurs à la victoire : survivre à un deuil

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La mort d’un proche, le deuil, est sans aucun doute l’épreuve la plus difficile pour un être humain.

Perdre un parent, un fils, une sœur ou une amie est ressenti comme un arrachement, et la douleur est indescriptible. Pourtant, il faut continuer à vivre. Il faut trouver les ressources pour y arriver. John Wallace Stevenson a vécu cette épreuve, et au milieu de sa douleur, à grand renforts de versets bibliques et de prières, il a écrit ce merveilleux livre « Des pleurs à la victoire ». Découvrons ensemble, le gracieux secours de Dieu dans le deuil et la tristesse.

Appréhender le deuil

J’ai ressenti beaucoup de tristesse et de paix en lisant les pages de ce livre. L’auteur n’a pas essayé d’enjoliver le tout avec des mots choisis sur mesure pour faire beau. Il nous livre son ressenti, ses émotions les plus vives et sincères. Et au final, c’est ce qui nous atteint.

Après le coup de téléphone fatidique qu’il reçoit en ce samedi 22 Mai 1993, lui annonçant le décès tragique de sa femme et de sa fille, il va devoir réapprendre à vivre. Etape par étape, jour après jour, et en s’appuyant sur Dieu, il va composer avec sa douleur et ce qui reste de son ancienne vie qui fait désormais partie du passé.

Ce livre raconte comment, après l’état de choc causé par l’annonce du deuil, il faut évacuer ses émotions et affronter la réalité. L’auteur décrit le fait de relâcher ses émotions comme « une expérience nettoyante ». Alors que certaines personnes préfèrent passer pour des gens forts, pleurer est tout à fait normal et fait partie intégrante du processus de guérison.

Le soutien des autres pendant l’épreuve

Avoir des parents proches ou des amis pendant cette période difficile est d’un secours inestimable. Savoir qu’ils sont là et qu’ils partagent notre peine, même s’ils ne la ressentent pas de la même façon nous réconforte.

L’auteur nous explique qu’en tant qu’ami d’une personne affligée, nous devons être très patient. Le facteur temps est aussi très important dans le processus de guérison, et varie d’une personne à une autre.

Il faut être présent, sans pour autant presser l’individu à revenir à un comportement normal et être comme avant. Il ne faut pas non plus l’abandonner après un certain moment parce qu’on ne voit pas d’amélioration. Cela peut entraîner une dépression et bien plus encore.

Mais les attentions, les mots d’encouragements et toute l’aide qu’on peut apporter pour décharger la personne sont les bienvenus. Comme proposer de payer les factures, de faire le ménage ou même de cuisiner par exemple.

Le plus important ici, est d’être patient et de trouver le juste milieu. Notre présence doit soulager et réconforter.

Trouver un sens plus grand à son deuil

Extrait du livre
Trouver un plus grand sens à son deuil – Poème

On ne dit pas par là que le deuil est une bonne chose, loin de là. Mais il faut savoir tirer profit de tout ce qui nous arrive dans la vie. Bon ou mauvais. L’auteur dit ainsi « Ce n’est pas en vain que j’ai dû subir cette épreuve, car l’expérience acquise m’aide aujourd’hui à soulager le fardeau du deuil chez ceux qui en souffrent »

En effet, qui de mieux pour aider une femme victime d’abus sexuels qu’une autre femme ayant subi la même chose ? Qui peut mieux consoler une mère qui vient de perdre sa petite fille qu’une autre maman qui a elle aussi perdu son enfant dans un accident tragique ?

A un moment de notre épreuve, quand nos forces seront revenues, nous devons nous tourner vers les autres. Et les aider à s’en sortir grâce à ce que nous aurons appris.

Mais je pense que lorsqu’on atteint le stade de se tourner vers l’autre en mettant notre expérience et douleur à son service, c’est que nous ne sommes plus très loin de la guérison. Et c’est la destination que nous devons atteindre.

Romains 8:28 2 Corinthiens 1:3-4

Philippiens 4:13 Psaumes 121:1-2

Job 1:20-22 Ecclésiastes 3:1

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Auteur·e

stellabazar

Commentaires

Victoire
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Un grand bravo très chère Stella.Quelle belle idée !