Stella Attiogbe

Everything, Everything, le film

,

Everything, Everything

Le film que tout le monde attendait. Il faut dire que la bande annonce a été Bien faite et faisait rêver. L’histoire est nouvelle en ce que l’héroïne (Maddie) ne peut quasiment pas mettre les pieds dehors. Elle souffre d’une maladie et a passé toute sa vie dans sa maison avec sa mère, son infirmière et sa fille. Elle tombe ensuite amoureuse d’Olly pour qui elle va tout risquer.

Après de courtes publicités Le film commence.

Je guette la première phrase du film, pour moi c’est vraiment important. “Ça c’est mon endroit préféré de la maison”. J’aime bien et je me dis que le film promet. Pour moi, le contexte est très vite posé, l’entrée en matière est rapide. Le héros apparaît tout aussi vite et on ne prend pas le temps de mieux connaître notre héroïne, pas assez de temps passé seuls avec elle. Elle rencontre le garçon et tout de suite c’est l’amour (c’est vraiment du cinéma lol) . En parlant du garçon, on ne sait pratiquement rien de lui à part qu’il s’habille souvent en noir. J’ai déploré l’absence d’un focus de lui et de sa famille.

 

Parlons de cette maison « immunisée » tous ceux qui y entrent la mère, Carla et sa famille doivent passer par le sas hermétique, changer de chaussures et se laver les mains. Mais entre nous est-ce suffisant pour qu’aucune bactérie n’y pénètre? Je me suis demandée s’il n’y avait pas de bactéries dans leurs cheveux ou dans les sacs qui traînaient un peu partout.

 

Ils tombent trop vite amoureux à mon avis. Et pour être honnête je n’y ai pas cru au film. Tout simplement je n’ai pas pu m’y projeter. C’était trop irréel et féerique. Peut-être que les acteurs n’ont pas su nous transmettre cette émotion, peut-être que c’est moi qui réfléchit trop.

 

Donc je disais que tout au long du film, je n’ai rien trouvé de spectaculaire.

La première fois qu’elle met les pieds dehors aurait dû être quelque chose de vraiment magique. Et je n’ai absolument pas compris pourquoi elle est sortie lorsque Olly se faisait taper par son père. L’amour me direz-vous mais c’était surjoué et totalement pas nécessaire. Par contre lorsqu’elle est ressortie pour ensuite s’enfuir à Hawaï là on a Bien senti des émotions. Cependant, le voyage à Hawaï est ce que j’ai préféré, beau cadre, paysage magnifique. Même si on se demande toujours comment quelqu’un qui ne sait pas nager peut sauter d’une falaise.
Je me suis cinématographiquement ennuyée tout le long du film et je n’attendais que le dénouement. Je me disais: il faut qu’il me surprenne et la seule chose qui aurait pu me faire dire que ce film n’était pas trop mal était que Maddie meurt. Oui je m’attendais à ce qu’elle meurt.

J’ai alors eu le souffle coupé quand elle a reçu l’appel du Docteur, j’avais déjà compris qu’elle n’avait jamais été malade (excusez moi j’ai regardé trop de films dans ma vie). Certainement la partie la plus intéressante du film. En même temps on aurait dû deviner cela vu qu’il est logiquement impossible que quelqu’un ayant cette maladie puisse pointer le nez dehors et faire toutes ces activités. Mais on a pensé que les réalisateurs voulaient nous vendre l’idée du miracle et du happy ending. C’est là qu’ils nous ont bien eu. Moi, franchement mon film s’est arrêté à cette partie. J’ai été conquise par ce dénouement.

Maintenant pour ce qui est de la fin, c’est une fin classique. Sa mère explique les raisons de son mensonge, elle finira par lui pardonner, elle va profiter de sa vie et elle retrouve Olly à New York. Fin.
Note : 6,5/10 (même si personne ne me l’a demandée)


Perspective : Et si on changeait notre façon de voir les choses ?

Perspective

Perspectives. 
Tout est une question de vue, d’appréhension, de compréhension, d’accaparement. Comment est-ce qu’on identifie le monde qui nous entoure, nos circonstances, nos challenges et comment est-ce qu’on décide de les percevoir et de les traiter.

Après être sorti de sa zone de confort, il faut maintenant s’approprier son environnement.

 

« On ne voit pas les choses telles qu’elles sont, mais on les voit telles que nous sommes ».

 

Il y’a la réalité et il y’a ce qu’on décide d’accepter comme étant la vérité.

Car ce qu’on décide de garder comme étant la vérité est capable de transformer la réalité à laquelle nous sommes confrontés. Certains diront que c’est le pouvoir de la pensée. Et que les pensées positives  sont un engrenage de bonheur dans notre vie tandis que les pensées négatives font apparaître des malheurs en cascade dans notre quotidien. Le pouvoir de Dieu, L’univers et ses lois, le karma, la force d’attraction, ou encore l’énergie.

Tout nous ramène à la même chose.

Comment est-ce que nous captons ce que nous recevons et comment nous choisissons de le travailler.  Quel côté décidons nous de prendre ? Allons-nous subir ce challenge et le laisser nous drainer ? Ou au contraire allons-nous le voir comme une nouvelle façon d’apprendre quelque chose ? Une  opportunité pour nous de saisir des leçons.  Une ultime façon parmi tant d’autres de nous améliorer et d’être meilleur que la personne que nous étions hier.

 

Perspectives…

parce que lorsque tu te déplaces ou que tu changes d’angle ou de position pour regarder quelque chose d’immobile. Tu commences à voir cette chose qui ne change pourtant pas, d’une manière nouvelle et différente. Tu entraînes et obliges ton esprit à percevoir cette situation et à l’aborder selon un tout autre sens.

Pièces de monnaie

Souvent il faut reculer, se rapprocher, aller de l’autre côté, s’abaisser, contourner, tout ça pour mieux voir et voir les choses différemment. En faisant cela, vous vous rendrez compte que le problème n’est pas toujours ce qu’il y paraît. Il n’est pas si grave que ça et peut-être même que ce n’est rien. Vous êtes maintenant prévenus. Une pièce a toujours deux faces, tout dépend de la manière dont on la tourne et de la face qu’on veut voir. Ayez la foi.

 

 

 

Perspectivement votre.

 


Quand la zone de confort devient notre pire ennemie

Je n’ai pas une définition type de la zone de confort, je me dis que c’est notre train-train quotidien, nos habitudes, nos normes, ces situations qu’on vit tous les jours. On s’y sent bien, le confort est au rendez-vous, on ne prend aucun risque.

Bardwick définit le terme comme « l’état comportemental d’une personne qui choisit de vivre dans une position neutre d’anxiété. »

 

On connaît tous les dénouements possibles, on sait presqu’à quoi s’attendre. Mais voilà, rien de nouveau et d’excitant ne vient jamais de cette zone là. On est comme coincé dans un cycle avec un perpétuel recommencement de déjà-vu.
Voilà pourquoi il est nécessaire de sortir de cette zone de confort.

     1. On ne sait pas ce qu’on rate.

Nous passons clairement à côté de l’essence même de la vie. On ne fait rien pour vivre pleinement mais au contraire plusieurs préfèrnt se cantonner à ce qu’ils connaissent et savent déjà. Comme par exemple être coincé dans une relation ou un travail juste parce qu’on a peur de voir le monde extérieur alors qu’on mérite de vivre tellement mieux.

 

     2. On s’enferme dans son confort.

 

La vie se résume alors à être totalement claustré dans un monde dénué d’expériences et par conséquent d’apprentissage. On traverse des situations semblables qui ne nous apprennent absolument rien de nouveau , on sait déjà comment réagir et on ne fait plus d’erreurs, par conséquent on arrête de grandir.

 

     3. Nos peurs nous emprisonnent.

 

Elles prennent le dessus sur nous et se mêlent totalement à notre quotidien, elles s’intègrent tellement qu’on pense que c’est la « norme ». Et c’est là le danger.

C’est vrai qu’il est difficile de faire un pas hors de sa zone de confort, on a peur, souvent même tétanisé. Mais cette peur n’est rien comparée à l’intensité des regrets qu’on aura plus tard. Lorsqu’on se rendra compte qu’on a passé notre vie à vivre dans un trou, à répéter les mêmes choses.  Se contenter de peu alors qu’on aurait pu avoir tellement plus.

Il faut alors prendre son courage. Le prendre avec sérieux parce qu’il arrive un moment où il faut se bousculer et dire stop à la médiocrité. Oui médiocrité parce que rien de Bien encore moins d’excellent n’en sort.

 

Décidez maintenant de vous extirper de ce cycle infernal.

Commencez par faire de nouvelles choses. Allez vers ce qui vous effraie et vous fait paniquer. Dites-vous que même si vous êtes couverts de honte après avoir essayé, ça ne vous tuera pas mais au contraire vous en ressortirez grandi.  Vous aurez appris quelque chose et je vous assure que la prochaine fois vous ferez mieux ! Osez, tombez, relevez vous, recommencez et apprenez tout le long.

Levez vous maintenant et faites le premier pas, car c’est le plus important et il ouvre la voie à plusieurs autres.


Immigration clandestine : à la recherche d’un eldorado illusoire

Migrants Africains

Immigration : phénomène qui consiste, pour des personnes appelées migrants, à entrer sur un territoire donné pour y séjourner ou y vivre.

L’imigration devient clandestine lorsque l’arrivée sur le territoire en question se fait dans l’illégalité et de manière frauduleuse.

Ce billet, je le fais dans le but de partager des informations qui m’ont révoltées et choquées. Essayons ensemble d’en apprendre plus sur ce phénomène qui pousse des personnes à tout abandonner pour un périple plus qu’incertain.

  • Le commencement.

Carte de routes migratoires

Partis de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Sénégal, de la Somalie, des 4 coins d’Afrique en gros ou encore de l’Afghanistan, ils sont au moins 150 000 à confier leur argent et leur vie à des « passeurs » chaque année. Ces derniers ont la lourde sinon légère tâche de les de leur faire traverser la Méditerranée avant l’arrivée en Europe.

Les passeurs ce sont ces gens, organisés le plus souvent en réseaux (très illégaux). Ils promettent monts et merveilles, ils jurent par tous les dieux que tout se passera bien et qu’il n’y aura aucun souci. En contrepartie ils vous demandent juste une astronomique somme d’argent qui est très loin de correspondre au service qu’ils offrent. Et je me pose une question toute simple, pourquoi les passeurs ne traversent-ils pas eux-mêmes les frontières si tout est bien de l’autre côté ? Les forfaits varient entre 500 000 et 1 million de cfa  (700 à 1500 euros) quasiment le prix d’un billet d’avion.

Qu’est ce qui les pousse donc à choisir l’immigration clandestine quand ils ont les moyens financiers ?

 

  • Détermination et raisons des migrants.

Causes de l’immigration clandestine

Ils n’ont pas tous de gros moyens et sont souvent obligés d’emprunter de l’argent avec des proches ou de vendre leurs affaires. Tout cela dans le but de se préparer à ce voyage. L’obtention du visa est l’une des causes majeures qui entraînent ces jeunes vers une mort certaine en mer. Passer par une ambassade est bien trop compliqué avec les procédures interminables et le plus souvent la décision est : visa refusé.

Ils sont déterminés et pas assez conscients de ce qui les attend. Ceux qui tentent cette aventure ont seulement 5 % de chance d’atteindre l’Europe. Et malgré ce chiffre dérisoire, ils sont de plus en plus nombreux à embarquer.

Les raisons sont légitimes et simples :

  • Pauvreté, misère de leurs pays d’origine. Ils rêvent de meilleurs lendemains en rejoignant l’Europe.
  • Chômage, manque d’emploi alors qu’ils sont instruits et diplômés pour certains.
  • Manque chronique d’informations sur les réalités de l’immigration clandestine.
  • Guerre, assassinats politiques, ils s’enfuient pour sauver leurs vies.
  • Il y a un certain mythe de l’Europe qui leur faire croire que tout est rose de l’autre côté du rivage.
  • Prolifération des bureaux de passeurs qui se rapprochent de plus en plus de leurs cibles
  • Influence négative des médias et des réseaux sociaux.

 

  • Conditions de voyage et corruption des passeurs.

 

Il y a une asymétrie d’informations qui est très déplorable. Les futurs migrants n’ont aucune idée de ce qui les attend. On leur dit que tout se passera bien et qu’il n’y aura pas de frais supplémentaires. On ne leur dit pas les conditions atroces, on ne leur dit pas qu’ils risquent de mourir en chemin.

Le voyage ou plutôt le périple est plus que dangereux. Des marches dans le désert aride et chaud en passant par les montagnes qu’il faut escalader, les migrants sont soumis à rude épreuve. Sans oublier la grande traversée dans des bateaux de fortune (nous y reviendrons plus tard).

Ils sont maltraités, volés, battus, abattus, souvent violés par les passeurs. Entassés dans des voitures ou cachés dans des buissons dans le désert, la nourriture et les besoins vitaux deviennent un luxe pour ces migrants. Pendant le voyage, certains sont incarcérés dans des prisons où ils sont privés de toute dignité. Les ravisseurs les détiennent et les torturent jusqu’à ce qu’ils reçoivent des sommes d’argent provenant des familles en échange de leur libération. Les femmes sont obligées de se faire passer pour des hommes de peur d’être violées. Les migrants sont à la merci de ces passeurs surtout en Lybie : extorsion, travaux forcés, trafic humain, conditions inhumaines et dégradantes. Tel est le quotidien de ces hommes et femmes qui étaient pourtant partis pour de meilleurs lendemains.

 

  • Passage catastrophique sur la Méditerranée.

Migrants en Méditerannée

Ils embarquent la plupart du temps de nuit pour échapper aux gardes et à la police. Mais peut-être aussi pour ne pas qu’ils soient pris de panique lorsqu’ils verront le « bateau » ou le nombre de personnes qu’ils sont pour cet étroit morceau de bois.

Un petit bateau de pêche auquel on accroche un moteur et c’est parti. Ces embarcations sont totalement inadaptées pour ne pas dire pourries. Ils sont entassés à plusieurs, pour les passeurs pas question de lésiner sur le nombre. Ils veulent rentabiliser la traversée au maximum.

Certains sont mis dans des cales lorsque l’embarcation est grande, il n’y a pratiquement pas d’air, que des odeurs suffocantes de vomis et d’autres choses. Les petits bateaux eux sont troués, ils prennent l’eau de toute part et peuvent chavirer d’un moment à l’autre à cause du trop grand nombre de passagers. C’est ce qui arrive dans la plupart des cas.

250 Km de mer à traverser, 21 heures de trajet et 99 % de chance de couler.

L’humeur de la mer et l’état du bateau ne sont pas les seuls soucis des migrants. Certains gardes maritimes, lorsqu’ils croisent des bateaux de migrants, enlèvent le moteur et prennent l’essence (1H20min). Les laissant ainsi à la merci du courant. D’autres encore leur tirent dessus et reviennent repêcher les survivants des heures plus tard…

Lampedusa, île Italienne, 3 Octobre 2013. Un bateau transportant 500 migrants Africains chavire. On dénombre 366 morts, le monde entier est choqué. Mais le choc ne durera que quelques semaines…

3600 morts en mer en 2 ans, 5000 morts en 2016 et déjà 1000 morts pour le premier trimestre de 2017. On se doute bien que ce sont des chiffres qui ont été revus à la baisse, des chiffres approximatifs pour des vies qui elles, étaient bien réelles…

 

  • La communauté Internationale.

Migrants en Méditerannée

On pourrait donc se demander ce que font nos dirigeants face à ce fléau qui ne cesse de croître. Parce qu’il faut qu’on se le dise, tant qu’il y aura les guerres, la famine, la pauvreté, il y aura toujours des migrants. Il y aura toujours des gens qui voudront quitter leurs pays à tout prix car ils seront las de souffrir.

Les rares bateaux de sauvetage qu’on peut voir sur la mer proviennent de l’ONG SOS Méditerranée et de la Croix Rouge. Ils tentent tant bien que mal de venir en aide à ces migrants qui sont livrés à eux-mêmes. 14 000 personnes ont pu être sauvées grâce à eux.

On peut donc déplorer le manque de moyens suffisants en méditerranée. Mais avant ça le déficit de sécurité et la corruption des différentes autorités locales qui se trouvent dans les pays qui sont sur la route empruntée par les migrants.

Je ne pense pas qu’on puisse contenir ces demandeurs d’asile parce qu’ils trouveront toujours un moyen de fuir la misère.

 

  • La conclusion.

Afrique-Crépuscule

 

À la fin de ce périple, ceux qui sont en vie pour témoigner sont presque tous unanimes : si c’était à refaire, ils diraient non. Et s’ils avaient un message à faire passer à ceux qui veulent tenter l’aventure ce serait : ne le faites pas.

La désillusion est bien réelle à leur arrivée. La vie est difficile, et entrer dans la légalité et avoir un travail est quasiment impossible pour eux. Ils passent des journées dans des centres pour migrants, à ne rien faire. Pour la majorité, ils se verront refuser l’obtention des papiers et seront rapatriés dans leurs pays d’origine. D’autres s’échapperont mais une vie de précarité et encore plus clandestine les attend en Europe.

Au-delà de ça, certains ne sont pas découragés. Au contraire ils pourraient retenter ce voyage. Pourquoi ? Simplement parce que la réalité qu’ils subissent chaque jour est insupportable et finira par les tuer aussi bien que la Méditerranée. Autant tenter sa chance vu que le résultat sera le même.

Cependant, ce phénomène demeure un fléau vu qu’il est question de milliers de vies humaines et d’avenir. Réduire le nombre de migrants pourrait passer par ces solutions :

  • Améliorer les conditions de vie de toutes ces personnes qui fuient les zones pauvres.
  • Nos dirigeants devraient créer plus d’emplois et de structures pour occuper ces jeunes désœuvrés
  • Mettre fin aux guerres qui ravagent les pays et poussent les victimes à fuir
  • Mener des campagnes de sensibilisation afin d’éduquer et de montrer aux possibles candidats ce à quoi ils s’exposent réellement.

 

Il faut empêcher les gens de partir.

Il faut donc les retenir et leur offrir des possibilités d’avenir. Augmenter la sécurité ou la surveillance des frontières, dans le désert ou en mer ne changera rien. Car je reste convaincue que si on leur donne de bonnes raisons de rester dans leur pays, ils ne penseraient même plus à rejoindre l’Europe avec ce risque de périr en chemin.

 

 

Sources : https://www.youtube.com/results?search_query=immigration+clandestine

Wikipedia

https://hemisphere-africa.com/