Stella Attiogbe

Je n’en fais presque jamais. Mais si ça marche avec vous et que vous vous sentez bien, et bien continuez.

Par contre, je fais un truc. Je liste mes objectifs de l’année à venir. Je l’ai déjà fait et ce n’est rien de bien compliqué. J’ai noté : photographie, cuisine etc.. Des trucs simples. Mais revenons à 2019, c’est le sujet du jour.

C’est une année de plus qui part

Elle part avec nous. Des parties de nous. Que ce soit des proches qui aient tirés leurs révérences, nos accomplissements qui nous ont faits sourire ou encore nos échecs. Elle part avec nos larmes versées, certaines de nos déceptions et nos joies.

Elle part mais les leçons qu’elle nous aura enseigner doivent rester. Les découvertes intéressantes que nous avons eu à faire à propos de nous ou des autres doivent nous servir au-delà de cette année qui s’achève

Nous avons vu, nous avons appris de 2019 et nous allons vaincre en 2020

Et nous voici en 2020

Je vous passe l’euphorie de la nouvelle année, le plein de joie et de motivation qu’on ressent. Malheureusement, nos résolutions ne tiennent pas bien longtemps contrairement à l’année.

Une année de plus, semblable aux autres. A vrai dire, elle n’a absolument rien de différent. Mais elle sera différente et même extraordinaire si nous faisons l’effort d’être différent cette fois-ci. Différent dans nos décisions, dans notre discipline, dans notre attitude et dans notre soif d’atteindre nos objectifs.

C’est une année de plus qui vient, mais nous nous devons de laisser derrière nos peurs, nos hésitation, nos mauvaises façons de faire qui ne marchent clairement pas.

Nous devons aussi commencer 2020 avec une nouvelle énergie et un état d’esprit tout aussi frais. Tout peut encore être fait, tout est encore possible et nous allons tout donner afin que ces rêves que nous avons depuis longtemps se concrétisent enfin. Nous allons vivre pleinement et être heureux. Mais nous ne disons pas que tout sera parfait, mais nous savons qu’avec Dieu, tout concourra à notre bien. Et nous allons rêver encore et encore, réaliser nos rêves et faire naître d’autres rêves.

2020 est là, et tu te dois de tout faire afin que cette année te soit favorable. Je ne te souhaite pas une bonne année ou de meilleure vœux mais je te souhaite d’être une bien meilleure version de toi. Car, c’est seulement de cette façon que ton année sera meilleure que les précédentes.

Meilleure version de toi.. Bisous.

J’ai déjà fait une sorte de bilan pour l’année écoulée. Donc pas besoin d’introduction, on fonce.

• En 2020, Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ta force et de toute ton âme. 

• Tu aimeras les autres et tu leur feras du bien, aussi longtemps que cela dépend de toi. 

• Tu connaîtras ta place dans la vie des autres. Ça t’évitera beaucoup d’ennuis. 

• Tu ne te mêleras point de la vie des autres. Crois moi, ça te donnera bien plus d’énergie pour tes projets personnels.

• Tu ne prendras rien personnellement, car la manière dont les autres te traitent est plus une image de ce qu’ils sont vraiment. Ça n’a donc rien à voir avec toi. 

• Tu seras discipliné. C’est le prix qu’il faut payer pour pour réaliser ses rêves. 

• Tu liras au moins un livre par mois. La connaissance ne se trouve pas dans les commentaires Facebook. 

• Tu seras honnête et vrai avec toi-même. A défaut de l’être avec les autres, s’il te plaît ne te mens pas à toi même. Tu ne feras que t’enfoncer. 

• Tu souhaiteras plus que tout d’avoir la paix du cœur. Ça évite beaucoup de maladie et ça te rendra moins aigri et plus souriant. 

• Tu n’envieras point les autres. Tu te contenteras de ce que tu as, et tu travailleras plus pour avoir plus. C’est logique.

• Tu exposeras moins ta vie sur les réseaux sociaux. S’il te plaît, garde certaines choses pour toi. On n’a absolument pas besoin de tout savoir. Et le pire, c’est que tu t’attires tout seul le mauvais œil. 

• Tu travailleras aussi un peu plus sur tes projets personnels. C’est bien d’enrichir ton patron mais pense un peu à toi. Tu mérites de dépenser souvent sans compter, et ce n’est pas en travaillant de 8h à 19h que ça arrivera. 

• Tu te calmeras devant chacun de tes problèmes et tu réfléchiras à trouver une solution. Parce qu’il n’y a pas de problèmes, il n’y a que des opportunités. 

• Tu apprendras de tes peines et douleurs et tu feras en sorte qu’elles deviennent ta force. 

• Tu feras taire les opinions négatives et tu t’écouteras un peu plus souvent. Tu es bien plus sage que tu ne le penses et qui d’autre sait mieux que toi ce dont tu as besoin ? 

• Tu passeras plus de temps avec tes proches et tu leur diras “je t’aime” de temps en temps. C’est un mot qui sort difficilement ici en Afrique, mais courage, tu y arriveras. 

• Tu prendras donc chaque jour comme il vient, tu feras de ton mieux chaque jour, un peu plus. Désire le bonheur à chaque fois que le soleil se lève et tu verras que 2020 sera une année radieuse. 

Finalement, tu liras ce texte au moins une fois par mois durant toute l’année de 2020 pour être sûr que tu es sur le bon chemin. 🙂

Il est clair que j’ai sauté sur ce livre à la seconde où je l’ai vu. Je me suis toujours considérée comme une introvertie. Et il était de mon devoir d’en apprendre un peu plus sur moi, et les autres introvertis. La revanche des discrets de Sonia Dembling est un joyeux livre. Une feuille de route aussi bien pour les introvertis eux-mêmes, que pour les proches d’introvertis qui n’arrivent pas à comprendre qu’une personne puisse aimer passer du temps toute seule, ou juste tolérer la présence d’un livre et d’un chat…

Bref, aujourd’hui, je vais vous parler de ce livre qui est un cri à une révolte silencieuse des introvertis. En même temps, on ne peut pas faire plus de bruits que ça…

Découvrons les introvertis

J’ai commencé à lire ce livre plusieurs années auparavant. Et j’avoue que je ne connaissais pas grand chose sur l’introversion. J’ai donc été très surprise, et quelque part réconfortée de réaliser que plusieurs personnes pensaient exactement comme moi et faisaient toutes ces choses que mon environnement trouvait totalement bizarre.

Déjà, l’introversion n’est pas l’opposé de l’extraversion. Non, non et non. Les introvertis ont leurs propres traits de caractères. Ils ne sont pas des extravertis ratés qui ont juste envie qu’on les sortent de leurs coquilles, surtout pas. Les introvertis ne sont pas tous timides et tenez vous bien, il existe des extravertis timides. Et franchement, je plains un peu ces gens. Imaginez-vous coincé dans une boîte par peur et ne pas pouvoir participer à une conversation, ou amuser la galerie alors que vous en mourrez d’envie. C’est là toute la différence avec les introvertis : souvent, ils n’ont tout simplement pas envie de prendre part à tout ce remue ménage ou ces bienséances imposées par la société.

Les introvertis ne sont pas snobs, froids, hautains ou encore plein de préjugés. C’est juste ce que laisse penser leur apparence calme et détachée. Nous nous tenons souvent à l’écart parce que nous sommes plus sensibles que les autres. Par sensibilité je veux dire que nous percevons tous les bruits, toutes les émotions. De ce fait, notre énergie qui nous tient beaucoup à cœur à tendance à vite s’amenuiser. Pour la protéger, nous nous devons de « choisir nos combats » et de rester loin de ces choses qu’on juge pas très utiles. Croyez-moi, vous n’avez pas envie de rencontrer un introverti sans aucune réserve d’énergie. Ce n’est pas beau à voir, ni à entendre.

Finalement, les introvertis aiment observer. Vous les trouverez très souvent assis dans une fête à observer et étudier les invités. Ou vous les verrez flâner dans les rues ou dans un musée, ou au cinéma tout seul. Non ce n’est pas bizarre, c’est une façon de « recharger ses batteries ». Et les introvertis y arrivent le plus souvent quand ils sont tout seuls.

Pourquoi lire ce livre ?

D’abord, je le recommande aux introvertis. On nous a trop souvent dit, depuis l’enfance que notre façon d’être n’était pas conventionnelle. Les enfants qui préfèrent rester dans leurs chambres à lire sont forcés à aller jouer dehors. On critique toujours un adolescent qui préfère passer plus de temps seul qu’avec les autres. Les adultes n’y échappent pas, il faut se fondre dans la masse.

Ensuite, n’y a pas une façon normale d’être. Tant que notre personnalité ne cache pas un meurtrier psychopathe tueur en série ou autre déviation du genre, je pense que tout va bien. On ne le dira jamais assez, mais le plus important, c’est d’être en phase avec soi-même. Et à l’aise dans sa peau. Les introvertis doivent accepter pleinement ceux qu’ils sont et s’affirmer. Ce n’est pas bizarre ou anormal de ne pas aimer les fêtes, le bruit ou la foule. Ce qui est bizarre, c’est de ne pas pouvoir être qui l’on veut introverti, extraverti par peur et de se laisser dicter sa conduite.

Je le recommande finalement aux extravertis. ou aux proches qui ne comprennent pas leurs enfants, amis ou parents introvertis. En plus de plonger dans l’esprit calme des introvertis pour mieux les comprendre et les accepter, vous découvrirez aussi des facettes de votre personnalité.

Bien sûr que les introvertis ne sont pas parfaits. Et ils exagèrent souvent dans leur volonté de vouloir être seul ou de ne pas répondre au téléphone (tiens Stella). Ce livre en parle et tire la sonnette d’alarme lorsqu’on a un comportement introverti un peu trop exagéré. Il propose même des compromis pour que introvertis et extravertis puissent s’entendre et donner à chacun ce dont il a besoin pour fonctionner pleinement.

Conclusion

Si après toutes ces lignes, vous n’avez pas envie de courir acheter ce livre, et bien sachez que je n’ai parlé que du dixième de son contenu. Il a été très bien écrit et c’est un savant mélange de psychologie, d’analyses personnelles et d’expériences qui vous feront sourire.

Introversion et extraversion, l’un n’empêche pas l’autre. Et il n’y a pas une seule façon d’être qui soit meilleure que l’autre. Nous gagnerons tous à accepter l’autre tel qu’il est et à respecter ses limites et ses choix de vie.

A première vue, ce roman ne vous dira rien du tout. Vous lirez la quatrième de couverture et les choses ne seront pas plus claires. Mais vous le savez, il ne faut pas juger un livre par sa couverture. Alors, regardons de plus près ce premier roman de Fatou Diome, écrivaine sénégalaise, paru en 2003.

Parlons de l’oeuvre

Ce n’est pas un énième roman sur la migration clandestine. Ne vous attendez pas à des récits de jeunes africains entassés dans des cales puantes sur un bateau qui finira par chavirer au large des côtes de la Sicile. Je le dis parce que c’est ce à quoi je m’attendais quand j’ai reçu « le Ventre de l’Atlantique ».

Au lieu de ça, vous découvrirez l’histoire de Sallie, jeune femme qui vit en France.

Allô ? C’est moi Madické, c’est là presque toute la relation entre Salie et son demi-frère. Ce dernier est un fan inconditionnel de foot et de l’équipe nationale d’Italie. Il ne jure que par Maldini, ancien joueur de l’époque et rêve de devenir une star du football. Il oblige ainsi sa sœur à regarder chacun des match de son équipe afin qu’elle puisse lui raconter les détails après, au téléphone.

On suit donc deux univers. Celui de Sallie à Strasbourg avec sa vie loin d’être aussi facile et glamour que ce que pense sa famille restée dans son pays natal.

Et il y’a Madické, sur l’île de Niodior. Avec ses camarades, ils s’entraînent au foot et ne rêve que d’une seule chose: rejoindre Sallie en France.

Les vies et rêves s’emmêlent, et le cocktail est une histoire qui regroupe différentes figures de la société africaine. D’une part, on a Sallie et Ndétare, le vieil instituteur. A eux, ils représentent une afrique contestataire qui refuse de se faire bercer par un eldorado illusoire. Ils vont ainsi tout donner afin d’empêcher les jeunes gens de rejoindre l’Europe à tout prix.

De l’autre, on a ceux qui ont cru jusqu’au bout que l’herbe était plus verte ailleurs. Ceux-là refusent encore d’ouvrir les yeux même après le réveil brutal, une fois la France atteinte. L’homme de Barbès, personnage du livre ayant vécu en France, a préféré taire toutes ses galères. De retour aux pays, il se contente d’exhiber la somme qu’il a pu amasser difficilement.

Mon avis sur Le Ventre de l’Atlantique

Fatou Diome nous parle honnêtement de ce que peuvent ressentir « ceux qui partent ». Entre crise identitaire, solitude et racisme on a un aperçu de cette vie en occident qui n’est pas si rose que ça.

Le roman dépeint avec beaucoup d’humour et de tragédie l’attachement du peuple sénégalais aux marabouts. Aussi, les mariages forcés, la pression mise sur les aînés de famille pour réussir là où le père a échoué

La sensibilisation au fléau de la migration clandestine est aussi très présente dans l’ouvrage. On la ressent à travers l’histoire de Moussa, les mises en garde de Ndétaré et le refus catégorique de Salie face à l’obstination de son frère. Fatou Diome nous fait comprendre que partir loin de chez soi, pour un hypthétique meilleur avenir n’est pas toujours la meilleure chose à faire.