Stella Attiogbe

Et si on parlait d’éducation sexuelle ?

Google Images – Libre de droit

La sexualité est longtemps restée quelque chose de tabou, surtout avec nos parents conservateurs. Mais nous constatons qu’en tant que jeunes, nous sommes assez curieux. Et au- delà de cette curiosité, plusieurs sont sexuellement actifs alors qu’ils manquent cruellement d’informations sur ce sujet. A qui revient donc la faute ?

Au lieu de chercher des coupables, voyons ensemble comment rendre facile l’accès aux informations nécessaires. Pour que chaque jeune, dès qu’il atteint l’âge requis, puisse bénéficier d’une éducation sexuelle adéquate.

Le rôle primordial des parents

Candid_Shots  – Pixabay

Avant même d’aller à l’école, nous vivons et grandissons avec nos parents. C’est donc à eux que revient cette importante tâche de nous éduquer sur la sexualité.

On connaît tous cette tension et cette peur, lorsqu’un couple s’embrasse dans un feuilleton de 19h à la télé. Les rires. Il faut tout de suite détourner son visage ou changer de chaîne. Et cette anecdote est à l’image de nos échanges avec nos parents concernant ce sujet. Mais il faut impérativement corriger cela. Les parents devraient apprendre à mieux communiquer avec leurs enfants, s’informer eux-mêmes afin de trouver le bon angle pour aborder cette thématique sans qu’il n’y ait de honte, de gêne, ni de peur.

Le rôle incontournable des médias

Firmbee – Pixabay

Jeunes que nous sommes, nous avons constamment accès à internet et possédons au moins deux, voire trois comptes sur les réseaux sociaux ( Facebook, Twitter, Instagram, Youtube, TikTok, etc.). Il est clair que ces plateformes, et la télé, nous informent plus vite que nos cours et professeurs !

C’est la raison pour laquelle les médias ne doivent plus se contenter de sensibiliser et d’éduquer de façon classique. Ils doivent plutôt créer un contenu amusant, dynamique mais surtout informatif. Cela, afin que la cible reçoive le message et l’applique. Et c’est ce que MTV Shuga Babi déploie comme stratégie à travers sa série mais aussi ses différents sondages et articles à visée éducative.

L’école et l’éducation sexuelle

L'éducation sexuelle à l'école
Wokandapix – Pixabay

On apprend tellement de choses à l’école. Et c’est l’endroit où on reçoit le plus souvent nos premiers cours d’éducation sexuelle. En plus de ce qui est déjà fait, l’école devrait proposer des cours plus adaptés et permettre aux jeunes de pouvoir réellement échanger autour de la question.

Qu’il s’agisse d’abstinence sexuelle, d’utilisation de méthodes contraceptives, d’informations sur le VIH-SIDA, de la lutte contre la stigmatisation ou de la notion du consentement, chaque jeune doit être éduqué et disposer d’informations nécessaires afin de pouvoir faire le bon choix quant à sa vie sexuelle, et à ne pas se laisser influencer négativement.

Que pensez-vous de ce sujet ? Avez-vous échangé avec vos parents à ce sujet ? Pouvez-vous parler facilement de sexualité avec vos plus jeunes frères ?

Publié à l’origine sur MTV Shuga Babi


Mes dernières lectures de l’année 2020

Stella et ses livrres

Bye bye 2020, bye bye mes livres ! Je pense qu’on a tous vu cette année passer !

Je suis heureuse pendant que j’écris ces lignes. J’ai enfin réussi. Je publie ma dernière chronique mensuelle de 2020 sur mes lectures ! Et à cet effet, je prends même une pause de quelques jours pour me reposer et me féliciter.

Mais en attendant, découvrons ensemble mes toutes dernières lectures de 2020. 🙂

Mais attends encore un peu, regarde ma vidéo sur mes 10 livres préférés de 2020 !

Le Top 10 des livres de Stella

Ferlah, ou le dernier maillon de la chaîne, d’Anzata Ouattara

Parmi mes lectures, j'ai eu un crush sur ce livre.
Livre d’Anzata Ouattara.
Crédit : moi

Un magnifique roman qui nous plonge dans la tradition du peuple Sénoufo, population partagée entre le Mali, la Côte d’Ivoire et le Burkina-Faso.

Possiélô, grand chef craint et respecté d’un village entreprend un long voyage. Le but de ce voyage est plus qu’important : trouver une épouse à son fils afin de conserver sa lignée. Dans son périple, il rencontre Minata, une cheffe et guerrière pacifiste qui accepte de donner la main de sa fille pour des raisons politiques.

Ainsi, la jeune et belle Wassa épouse le fils du roi Possiélô et met au monde une fille. Mais la lignée de Minata est garante d’une forte et secrète tradition qui doit être transmise de génération en génération.

C’est un roman que j’ai rapidement dévoré et qui est très bien écrit. En plus de nous faire découvrir une belle culture, l’autrice nous conduit aussi à réfléchir sur la place des traditions africaines ancestrales dans ce monde moderne.

Pages : 120

Note : 8,5/10

Souviens-toi des jours heureux , de Kesse Brou

Kesse Brou,
Crédit : moi

Je vous présente ce recueil de nouvelles. On y découvre quatre charmantes histoires qui, pendant un moment nous font oublier là où nous sommes.

J’ai apprécié la plume de l’auteur et la façon dont les histoires sont racontées. Des histoires d’amour, avec une note de tragédie et d’amertume.

Mon histoire préférée est Pour le pire mais le meilleur.

Pages : 106

Note : 7/10

La chèvre de ma mère , de Ricardo Kaniama

La chèvre de ma mère, Ricardo Kaniama.
Crédit : capture d’écran du livre numérique

Que dire de ce livre ? Il vous faut le lire tout simplement. On a tous besoin d’éducation financière, et malheureusement, c’est une matière qu’on n’apprend pas à l’école. L’auteur, dans cet ouvrage, nous explique page après page à quel point nos connaissances et attitudes, lorsqu’il est question d’argent, sont très mauvaises.

En effet, avec une seule chèvre, sa mère a réussi à s’occuper de lui et de ses frères et même à payer leurs études. Tandis que ceux qui avaient des troupeaux entiers ont fini par se retrouver sans rien.

Véritable leçon de gestion, l’auteur nous apprend à épargner et à maintenir notre chèvre en vie afin qu’elle soit capable de produire des résultats.

Une lecture simple, facile et tellement consistante !

Pages : 200

Note : 8/10

Pour toujours, Tome 1 , de E. L. Todd

E.L. TODD.
Crédit : capture d’écran du livre numérique

Je vais être honnête, c’est un roman niais. Mais c’est aussi une lecture extrêmement addictive. J’ai dû me forcer pour ne pas lire les autres tomes.

C’est une histoire d’amour entre deux meilleurs amis. Cayson est amoureux de Skye. Tout le monde le sait, sauf elle bien évidemment. On les suit donc à travers ces pages, avec d’autres personnages secondaires qui rajoutent des couleurs à l’histoire.

Pages : environ 600

Note : 5/10

Crush, épisode 1 de Maya Banks

Crush de Maya Banks.
Crédit : capture d’écran du livre numérique

Encore une autre histoire d’amour sur fond de passé douloureux. Et pour celui-ci, je vais aussi m’arrêter au tome 1. Je ne dirais pas que je n’ai pas aimé, mais j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et ça faisait un peu trop déjà vu.

Pages : environ 100

Note : 5/10

12 portes d’influence pour transformer une nation , de Pst Mohammed Sanogo

12 portes d’influence pour transformer une nation de Mohammed Sanogo Crédit : moi

C’est une relecture. Pour avoir le résumé, c’est par ici.

Ce que j’aurais aimé savoir avant de me marier, de Gary Chapman

il figure dans le Top 10 de mes lectures de 2020.
Ce que j’aurais aimé savoir avant de me marier – Gary Chapman.
Crédit : moi

On arrive enfin à mon livre coup de cœur de décembre. Malgré le fait de l’avoir déjà lu en début d’année, j’y ai encore appris tout plein de choses. C’est la raison pour laquelle il figure dans le Top 10 de mes lectures de 2020. Pour le résumé, c’est par ici.

Je recommande encore ce livre à absolument tout le monde.

Dévotionnel 12 , de Pst Mohammed Sanogo

Top 10 de mes lectures de 2020
Dévotionnel 12 – Mohammed Sanogo
Crédit : moi

C’est le tout dernier de la série de 12 livres, et sans aucun doute, je peux dire que c’est le meilleur. Avec celui-ci, on atteint l’apothéose de la sagesse. Il est aussi dans le Top 10 de mes lectures de 2020.

31 dévotions quotidiennes à méditer pour vous permettre de comprendre la sagesse avec une autre approche, mais surtout de l’appliquer. Ce livre nous apprend à nous surpasser, à être au service des autres et à nous reposer quand il le faut. N’oubliez pas de le lire. 🙂

Voilaaaaa, c’est terminé pour 2020. On se retrouve bientôt par la grâce de Dieu.


5 vérités apprises sur l’amour

J’aime écrire, mais j’aime encore plus écrire sur l’amour. Ne me demandez pas pourquoi. Cet article m’a été inspiré par ma lecture du livre The forty Rules of Love. Il parle d’amour, bien évidemment. Des règles sont disséminées tout au long du livre. Je me suis donc laissée aller à une réflexion. 

J’ai fait le point sur tout ce que j’ai appris de mes relations, de mon entourage, des ces couples solides que j’ai rencontrés, de ces hommes sages, et de tous ces livres que j’ai lus.

Voici donc 5 vérités sur l’amour, liste qui n’est bien sûr pas du tout exhaustive. 

C’est quoi l’amour ? 

Les cœurs, le symbole de l'amour. ,

Réfléchissez trente secondes et mettez-y votre propre définition.

L’amour est unique et il se vit au travers des yeux et des émotions de tout un chacun. Aucune définition ne vous fera comprendre ce qu’il est, jusqu’à ce que vous le ressentiez, réellement.

Vérité 1 : Tu dois t’aimer toi-même avant de pouvoir aimer ou accepter d’être aimé par l’autre.

Aime ton prochain comme toi-même.

Matthieu 22:39

L’amour, ce beau sentiment est pour nous avant d’être pour les autres. Il commence à l’intérieur de nous. 

Je pense qu’on doit d’abord apprendre à s’aimer. De cette façon, apprendre à aimer l’autre sera plus facile. Et l’amour comprend le pardon, la tolérance, faire du bien, la patience. Nous devons donc nous aimer suffisamment avant de pouvoir prétendre aimer les autres. J’irai plus loin en disant même que c’est à nous d’apprendre aux autres comment nous aimer, de leur montrer la voie vers notre coeur. Car croyez-moi, lorsque vous vous aimez comme il le faut, vous serez en mesure de ne pas faire à l’autre ce qui pourrait vous blesser ou vous faire du mal. Est-ce que vous pouvez imaginer le monde merveilleux que nous créerions si chacun s’aimait vraiment et aimait l’autre comme lui-même ? 

Vérité 2 : L’amour ce n’est pas recevoir, c’est donner. 

Il n’est pas fait pour les égoïstes. Pour moi, l’amour est bien plus fort que le “sentiment amoureux », mais ça c’est un sujet qui mérite un article différent.

Lorsqu’on demande à des personnes pourquoi est-ce qu’elles veulent se marier ou avoir quelqu’un dans leur vie, leurs réponses sont assez intéressantes, voire inquiétantes. Elles s’attendent à recevoir, elles parlent de ce qu’elles veulent et dressent la liste de leurs besoins. C’est comme si elles partaient faire des courses. Mais en même temps, c’est normal dans une société qui nous habitue à prendre facilement, on ne fait presque plus d’effort et tout est accessible, facilement. 

Mais lorsqu’on parle d’amour, il faut être prêt à changer sa mentalité. C’est un échange, et nous devons savoir ce que nous pouvons donner, apporter de plus à l’être en face de nous. Nous devons être prêts à nous sacrifier pour son bonheur. Donner, au lieu de chercher à recevoir, c’est un peu ça l’amour. 

Vérité 3 : Lorsqu’on est pas prêt, l’amour fait mal. 

J’entends déjà quelqu’un me dire, “mais l’amour ça fait mal de toutes les façons Stella”. Non, pas tout le temps. L’amour est beau, il est merveilleux. Seulement lorsqu’on l’exprime au moment approprié pour l’un, comme pour l’autre.

Repensez honnêtement à toutes ces peines que vous avez eues. Étaient-elles toutes nécessaires ? Vous auriez dû et pu en éviter certaines. Toutes n’étaient absolument pas utiles. Il est préférable de protéger et de préserver son cœur lorsqu’on ne se sent pas prêt ou qu’on a cette conviction que ce n’est pas le moment d’être avec quelqu’un tout simplement. Car on ne décide pas d’aimer quelqu’un parce qu’on se sent seul ou qu’on a un vide à combler. On aime parce qu’on est prêt à offrir une part de nous et à construire un lien fort et durable, comme un pont (solide biensûr). 

C’est une vérité que j’ai apprise toute seule, et je pense bien que ce point mérite aussi un prochain article.

Vérité 4 : Il est pluriel, multidimensionnel

L’amour n’existe pas que dans sa forme amoureuse. Et heureusement, il va bien au-delà.

De grâce, et même par pitié, si vous êtes célibataires, ne vous fermez pas à l’amour en attendant votre côte. Non, non et non. Regardez autour de vous, votre famille est là, vos amis sont présents. Aimez- les donc de tout votre cœur. Embrassez leurs défauts et leurs qualités, prenez soin d’eux, chérissez-les, eux, ainsi que tous vos petits moments ensemble. 

Et si c’est compliqué d’aimer vos proches ( parce qu’ils sont loin d’être parfaits) , pensez aux enfants. Commencez alors par eux. Ces petits êtres monstres d’innocence sont tellement facile à aimer. Ils ne demandent que ça, vous aimer et être aimé. Que ça soit vos neveux, les enfants du voisin, ou encore des enfants d’un orphelinat ou d’un centre d’accueil, témoignez leur de l’amour. Eveillez vous à l’amour avec eux, je vous garantis ainsi que votre vie sera un peu plus remplie.

Vérité 5 : C’est le meilleur usage qu’on puisse faire de notre vie  

Le meilleur usage qu'on puisse faire de notre vie est de répandre de l'amour, partout.

En aimant, au sens large, on se sent en vie. Lorsqu’on aime, on fait du bien à autrui, sans rien attendre en retour. Quand on aime, on prend soin, on éduque et on veille sur l’autre, sans qu’il ne le sache. 

Une vie sans amour est une vie fade et gaspillée. Je pense que c’est ce qui maintient ce monde en équilibre. Il y’a de l’amour partout autour de nous, tout a été fait par amour. 

L’amour porte la vie, il donne la vie et l’amour est capable de résoudre bien des problèmes. 

Aimer, c’est donner de sa personne, mais surtout de son temps aux personnes ou causes aimées. Mettez vous au service des autres, aidez sans hésiter lorsque vous le pouvez, donnez de votre temps sans compter. 

Faites du bénévolat, collectez des vêtements, de la nourriture et distribuez les aux nécessiteux. Vous pouvez aussi participer à des voyages missionnaires et vous engagez pour une cause qui vous dépasse. 

The best use of life is love. The best expression of love is time. The best time to love is now. 

Rick Warren – Purpose driven life

Mais n’oubliez pas de faire tout ça pour vous aussi, car vous êtes une vie et vous méritez d’être aimés. 

Ne passez pas un jour, une heure, une minute sans aimer, sans faire un geste d’amour.


Nouveau récap : les livres de Novembre

Les livres lus durant le mois de novembre

Onzième mois de l’année, encore un peu de temps et j’aurais réussi l’un de mes challenges de 2020 : lire au moins quatre livres par mois et écrire un article pour rendre compte de mes lectures. 

Novembre n’a donc pas échappé à la règle. J’ai beaucoup aimé les lectures qui vont suivre, car je suis une fois de plus partie vers des livres et auteurs différents de ceux que je lis habituellement. Bon, on les découvre ? 

A Cry in the night, de Mary Clark

J’ai lu trois livres de Mary Clark cette année. Apprêtez vous maintenant à découvrir un thriller frissonnant et un peu tordu. Le visage de l’un des personnages m’a hanté pendant quelques nuits. Je ne sais pas si c’est parce que je l’ai lu en anglais, mais j’ai vraiment bien ressenti tous les comportements psychopathes qui y sont décrits. 

Cette fois-ci, la reine du suspense nous offre une histoire dont le déroulement est inattendu.

Jenny MacPartland, une mère de deux fillettes, divorcée, peine à joindre les deux bouts. Elle jongle entre ses enfants et son job dans une galerie jusqu’au jour où elle rencontre un talentueux peintre, Eric Krueger. Il la courtise, et elle finit par l’épouser. 

Ils emménagent dans sa grande maison, dans une autre ville et Eric décide d’adopter les enfants parce que l’ex-mari de Jenny est un irresponsable. Mais ce dernier refuse et leur fait vivre des misères. Une fois dans la maison, Jenny commence alors à remarquer des choses étranges et a même l’impression d’être constamment surveillée et d’apercevoir des morts.

Dans ce monde parfait, elle n’arrive pas à être totalement heureuse et finit par se demander si le passé est vraiment derrière eux. 

Un excellent thriller, qui va vous perturber. 

Nombre de pages :  352

Brèves de Woro-Woro , de Yaa Manda

Brèves de Wôrô-Wôrô de Yaa Manda

J’ai reçu ce livre de la part d’une maison de vente. Nous étions supposés le lire au sein du club de lecture MosaÏque Book Club, mais ça ne s’est pas fait. 

C’est un livre qui m’a fait sourire. Le ton est léger et les anecdotes sont vraiment drôles. On y retrouve la chaleur de la ville d’Abidjan et de ses habitants; le franc-parler de personnes qui ne vous connaissent ni d’Adam, ni d’Eve. En gros, il s’agit de l’autrice, qui nous relate les différentes scènes auxquelles elle a pu assister lors de ces montées et descentes des transports en commun. 

Ces derniers sont beaucoup prisé par les Abidjanais, notamment à cause de leur disponibilité et des bas tarifs. Les wôrô-wôrô en font partie. Ce sont des voitures communales jaunes, et qui servent énormément aux habitants. 

Je vous invite à le lire si vous tombez dessus, vous passerez un moment amusant. 

Nombre de pages : 100

Soufi, mon amour , d’Elif Shafak

L'un de ces livres qui vous marque pour longtemps.
Soufi, mon amour, Elif Shafak

Je classe ce livre dans mes plus belles lectures de l’année 2020. C’est une poésie que vous allez lire au fil de ces pages. Elif Shafak arrive avec beauté à nous transporter entre le 13e et le 21e siècle. 

Ella, une femme de quarante ans qui semble avoir une vie et une famille parfaites, va doucement s’éveiller à un renouveau. Elle reçoit un manuscrit, « doux blasphème », d’un auteur nommé Aziz. La lecture de ce manuscrit va créer une étincelle dans son existence. 

The Forty Rules of Love, dans son titre original, est une histoire qui nous parle de Dieu, de rencontres, de découverte de soi et d’amour. Chaque règle évoquée nous permet de comprendre plus simplement Dieu, de nous ouvrir à Lui, et ainsi de nous ouvrir à l’amour, car Il est l’essence même de l’amour. 

De Konya (Turquie) aux Etats Unis, les différents personnages et leurs histoires ne nous laissent pas intacts. Rumi, Shams de Tabriz, Ella, Aziz, Hassan, Rose du désert, Kimya et bien d’autres ont un message particulier pour chacun de nous. 

Il s’agit d’un roman dans un roman, mais je vous assure que je n’ai pas pu faire la dissociation entre le roman et le manuscrit en lui-même. Pour moi, les deux forment une même histoire et s’imbriquent magnifiquement.

C’est l’une de ces lectures qui vous marque. 

Nombre de pages : 354

Passion de soutane, de Serge Grah

Passion de soutane de Serges Grah

Un roman bien écrit et facile à lire, qui nous plonge dans le quotidien des hôpitaux. A travers les yeux de Brissy, on a le ressenti et le vécu de patients et de leurs proches qui attendent désespérément un miracle ou un remède. L’auteur y décrit aussi la relation entre les patients et le personnel soignant. Les patients sont de plus en plus considérés comme des clients, tout simplement.

Entre la chambre où son père est hospitalisé et les environs de l’hôpital, Brissy assiste, impuissant, au déclin de la santé de celui-ci. Et entre patients éplorés, les moments de réconfort peuvent donner naissance à une belle histoire. 

Nombre de pages : 120

Sans laisser de traces, de Black Pierce

Tome 1 d’une série de trois livres qui met en scène un tueur en série
Sans laisser de traces de Black Pierce

C’est le tome 1 d’une trilogie qui met en scène un tueur en série, obsédé par les poupées. Riley Paige travaille au FBI. Sa spécialité à elle, c’est de pouvoir entrer dans la tête des tueurs et revivre ce qu’ils ont eu à faire sur la scène du crime. Mais voilà, sa dernière enquête lui a valu d’être séquestrée et torturée par un psychopathe. Elle en garde des séquelles. Et lorsque cette nouvelle affaire survient, elle peine à retrouver la trace du meurtrier. 

C’est un thriller simple qu’on a envie de lire jusqu’au bout. Un de ces livres qui vous tient éveillé toute la nuit.

Nombre de pages :  215

12 Portes d’influence pour transformer une nation, de Mohammed Sanogo

Des livres pour mieux comprendre sa mission et se fixer de bons objectifs.
12 Portes d’influence pour transformer une nation de Mohammed Sanogo

C’est le livre que j’ai le plus attendu cette année. Aussitôt sorti, j’ai pu l’avoir entre mes mains. 

Je ne me souviens plus avoir lu un livre dont la compréhension a été aussi facile pour moi. 

12 portes d’influence est un livre qui vient nous apprendre à impacter positivement notre pays, les nations. Et ce, peu importe le corps de métier dans lequel nous nous retrouvons, ou nos centres d’intérêts. 

On y apprend que, pour influencer une nation, il faut passer par ses 12 portes qui sont répartis en 4 grands groupes, à savoir :

  • La mentalité du peuple
  • La porte de la gouvernance et de la politique
  • Les richesses d’une nation
  • La porte de l’état général d’une nation

Avec ce livre, on comprend l’urgence d’avoir des valeurs saines et des personnes remplies de la crainte de Dieu dans tous les secteurs d’activités. Ce livre nous met sur la voie qui consiste à utiliser ses talents, quels qu’ils soient. Et à finalement briller de la lumière de Dieu afin d’être une source d’impacts et de bénédictions pour les autres. Amen. 

Nombre de pages :  232

Dévotionnel 11, de Mohammed Sanogo

C’est l’avant-dernier de la série de livres des 12 dévotionnels, « Messages pour la vie« . Ce nouveau numéro nous donne une nouvelle vision intéressante de la sagesse. On se familiarise avec la lumière de Dieu. Et on apprend aussi combien il est important de la demander, et de l’avoir avant d’entamer toute chose.

Il faut savoir composer avec deux types de sagesse, nous dit le livre : celle d’en haut et celle d’en bas. A savoir, la sagesse qui nous vient directement de Dieu et celle qui se trouve sur la terre et qui s’acquiert par l’apprentissage ou part les livres. Le dernier point important que j’ai beaucoup aimé est le fait d’apprendre à se fixer des limites soi-même et à se tenir ferme dans ses résolutions.

Assurément, ce numéro vous fera beaucoup de bien.

Nombre de pages :  126

Je vous retrouve en décembre, par la grâce de Dieu. 🙂